Nécessité d’opérer dans un cadre de travail clair assure le bon déroulement de la thérapie:
Les 3 premières séances permettent d’établir le contact favorisant la bonne entente dans une ambiance chaleureuse, de faire le point sur la situation et de déterminer l’objectif thérapeutique poursuivi. Ceci pour éviter de s’enliser dans des séances où on n’en voit pas la fin et de créer une dépendance improductive.
Il est à noter que les 2 parties à ce moment peuvent ne pas poursuivre[1].
Il serait illusoire de croire que le rôle du psychothérapeute est de trouver des réponses immédiates à la tristesse, à l’anxiété, à la colère ou au désarroi.
Le psychothérapeute y joue plutôt le rôle d’un allié qui soutient, explore, accueille l’expression des sentiments de la personne qui consulte face à un problème précis. Avec elle, il déroule le fil de son histoire pour amorcer le profil d’un changement. Parfois cela implique des commentaires et suggestions
Une psychothérapie peut se définir simplement comme un partenariat entre le psychothérapeute et la personne qui consulte en vue de résoudre un problème. L’un apportant son histoire, ses démarches, ses recherches, ses questions et l’autre ses compétences, ses connaissances et son expérience en vue d’atteindre l’objectif que la personne s’est fixé.
Enfin, si cela s’avère nécessaire, il peut y avoir 3 séances très espacées vérifiant la stabilité des nouveaux comportements mis en place. Ces séances permettent de faire le point sur le bien-être acquis.
[1] Code de déontologie adopté par l’assemblée générale de l’ E.A.P. le 20 mai 1995 à Zurich et traduit en français par le Bureau de la Fédération Française de Psychothérapie (FFdP) à Paris, le 21 mars 1996